Florilège de poèmes.

Sous l'infini azur aux épaisses marques
Blanches, les grands feuillus jouent de l'instrumental
Vent, que les êtres à bec, plumages pâles,
Accompagnent par d'argotiques cantiques.

Plus bas, une rivière, avec la terre,
Joue d'une fine harmonieuse musique,
Qui s'accommodent de manière lyrique
Avec les sérénades des grands crapauds verts.

Cet été, cigales et criquets sont chantants,
Dans l'humide verdure où leur fort chant s'entend,
Aura de beauté arrivant aux oreilles.

C'est le grand, magique, orchestre de Gaïa,
Sur une branche, se perche un petit chat,
Et il pense : "Dieu, la nature est belle !"


J'ai trouvé ça joli.  

Tres joli

pour le partage

blackbird a écrit:Tres joli

pour le partage

Ça me va droit au cœur, puisque c'est moi qui l'est écrit.

Beau poeme
mais certains mots me sont inconnus(argotiques...)

Argotique est l'adjectif pour désigner ce qui ce rapporte à l'Argot.
Wikipédia explique mieux que moi ce que c'est que l'Argot : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Un cantique est un chant religieux.


Et merci à vous.

Je compte probablement en mettre d'autres prochainement.

N hesite pas t as du talent

Merci.

Bon, trouvant ce dernier un peu enfantin, je vous mets celui là :

I
Mes frères.

La consommation répand poisons sans merci,
Elle dit que nous sommes libres et saints
Alors qu'elle fait de nous ses pantins
Elle fait de millions d'humains ses asservis.

Mais que peu importe ! A quoi bon s'en faire ?
Après tout, qu'importe, soyons manipulés
Et prisonniers ! Tant que les chaînes sont dorées...
Soyons travailleurs-consommateurs, frères !

Ô consommatrices ! De tout types et âges
Vous, qui fièrement, déclarez, de vos voix sûres :
"Voici mes cinquante-huit paires de chaussures,
Sans elles, je serais sans vie, sans joies, sans rages !"

Ô consommateurs ! De tout types et raisons
Vous, qui fièrement, déclarez, de vos voix sûres :
"Voici ma belle et bien grosse voiture,
Sans elle, je serais dénué de bandaisons !"

Nous sommes tous frères et sœurs ! De bagne, voyons
Par la fenêtre au barreaux dorés luire
L'horrible -selon Rimbaud ravie, à en rire !-
Liberté, -je prie pour le salut de ce furibond !-


II

Rien à faire que nous détruisons, consommons !
Rien à faire de toute nature et l'air
De pureté, c'est ridicule, hein, frères ?
Mes frères ! Ne soyons pas honteux, consommons !

Mes amis, il y est de fous imbéciles
Qui osent prétendre qu'il faut se soulever
Ne pas laisser faire, lutter et refuser,
N'est-ce pas insensé ? Non, soyons dociles !

Et si jamais, ressentez quelconque douleur
Si jamais, les jaunes liens serrent trop fort
Qu'ils déposent des marques rouges sur corps,
Supportez, car le devez, mon frère, ma sœur,

Sachez que les briser n'est pas meilleur,
Car vaut mieux avoir d'un bagnard, le confort,
Que de prendre le moindre risque, et encor,
Je ne parle même pas d'essor ! Ayons peur !

III

Il y est une autre race d'êtres, la pire
De toutes, elle est idiote et aberrante,
Inutile, c'est celle des poètes ! Qui chantent
Avec leur vers ; joies, tragédies, drames, rires !

Les pauvres, n'aperçoivent l'inutilité
De la poésie, c'est si gênant et nul
Fiers, ils se croient nobles, mais sont ridicules
Car est ridicule ce qui n'est pas nullité !

Oui ! Mes frères ! Soyons de naïfs futiles !
Car l'art n'est que sans intérêt, à vrai dire,
Puisque ça ne sert, je n'ai jamais su bien lire,
Ni ouïr, ni regarder, ni sentir -c'est inutile !-

Cessez d'aimer, de comprendre autres choses
Que biens matériels, mangeons à n'en plus finir !
Oh oui ! Empiffrons-nous, empiffrons à en mourir !
Ne sont qu'imbécilités, rimes, vers, proses...

IV


Que fondent les blanches glaces de l'Arctique,
Que les océans engloutissent les archipels
Qu'ils envahissent les continents frêles
Que meurent les empereurs de l'Antarctique,

Que se taisent pour de bon les pathétiques
Qui protestent, la nature n'est pas belle,
Elle n'est que violences, sombres querelles,
Que les mers soient couvertes des Saints-Plastiques !

Que d'infernales flammes consument les forêts,
Que de monstrueux produits toxiques tuent
Que la pollution élimine les obtus
Et que brûlent les plaines, les collines et les prés.

Que les eaux, fleuves et lacs, soient à jamais perverties
Que débordent ou s'assèchent les rivières
Que les tempêtes dévastent entiers, mes frères,
Villes et hameaux ! Que tout aille de mal en pis.

Cela ne nous fera rien, cette Nature
Peu mourir, elle n'est pas digne du bel Humain,
Nous sommes plus forts, plus grands, bon et éminents
Nous ne sommes de ses bêtes créatures !

V

Homme ! Ô ! Etre suprême ! Toi seul à su
Soumettre et exterminer les animaux bêtes
Toi seul, assez malin, toi seul, tu n'es pas inepte
Toi seul prouve ainsi ta valeur ! En masse, tue.

Mes frères, continuons d'exécuter les ordres
D'entreprises, d'hommes avide et de grand pouvoir
Continuons, tant que nous le pouvons, le plus tard
Possible ; Non, restons enfermés, ne laissons rien sourdre.

Car ne pas accepter ses erreurs en attendant notre mort est tellement plus facile.

C est de toi?

Oui.

Alors respect!

J aime beaucoup

Merci.
Si vous avez des critiques négatives, n'hésitez pas !

C est tres "engage"j aime bien